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société du grand paris (sgp)

  • GRAND PARIS EXPRESS A VANVES : « CIRCULEZ, N’Y A VOIR, NI A DIRE, NI A PROPOSER ! »

    Voilà quelques jours, le Blog Vanves Au Quotidien faisait d’un CESEV en panne et de la démission de l’ensemble des membres de la commission Espaces Publics pour ne pas cautionner ce simulacre de concertation. Elle n’avait pas pu avoir accès à des éléments d’informations pour travailler à un avis sur les déplacements à Vanves autour de l’implantation de la nouvelle gare du Grand Paris Express. Elle n’avait pas pu avoir communication d’informations dont disposaient les élus de Vanves et le premier d’entre eux (sur la photo entre Philippe Yvin, président du directoire de la SGP et Isabelle Rivière responsables des relations institutionnelles de la SGP dans le 92 lors du lancement du Chantier le 4 Juin 2016) )  puisqu’il siége au STIF (syndicat des Transports d’Ile de France) et préside le Comité stratégique de la SGP (Société du Grand Paris)  et qu’ils n’ont pas  communiqué aux  membres du CESEV qui travaillaient sur ce thème, dans les commissions « Espaces Publics » et « Développement Durable et solidarités ». C’est d’autant plus malheureux que ce thème des gares du Grand Paris Express fait actuellement l’objet de multiples réflexions et travaux très enrichissants et très intéressantes. La façon dont ont été traitée les membres de ces commission donne vraiment l’impression de vouloir rester entre élus, spécialistes – comme au bon vieux temps de la politique d'antan - au lieu d’associer les citoyen qui en seront les premiers utilisateurs…En tous les cas à Vanves. Vivement que cela change.

    Un thème qui a fait l’objet d’un séminaire organisé par le STIF et la SGP à la Philarmonie de Paris le  21 Juin dernier en présence   de nombreux élus franciliens et urbanistes sur le thème «Nouvelles gares d’Île-de-France : intermodalité et espace(s) public(s) à l’heure du Grand Paris Express». Cette matinée d’échanges a porté sur l’aménagement des espaces publics autour des gares du nouveau métro et l’anticipation des usages en matière de mobilités. «Ces gares doivent devenir de véritables lieux de vie où on doit pouvoir s’y rendre à pied, à vélo, en voiture, en bus… » expliquait V.Pécresse (LR) président de la Région et du STIF. « Ces gares sont des lieux dont leur environnement va vivre un renouvellement urbain avec les maires et de la mobilité en ré-ordonnant la fonctionnalité des transports » expliquait le président du Comité de Surveillance de la SGP qui justement finance des études locales autour de ces gares visant à définir des programmes d’intervention sur les espaces publics situés autour de chaque gare.

    L’objectif est d’offrir aux usagers des conditions d’accès et de correspondance sûres, efficaces et confortables, dès la mise en service du nouveau métro, entre 2022 et 2030. La SGP a engagé, en lien avec ses partenaires, une démarche sur l’intermodalité et les espaces publics à l’échelle du GPE (Grand Paris Express), appelée «Atelier des places du Grand Paris». Elle  étudie les besoins actuels et futurs des voyageurs, ainsi que les nouvelles mobilités et les nouvelles méthodes de composition des espaces publics.  Elle permettra d’apporter des propositions et des prescriptions à l’attention des partenaires, concepteurs des futurs pôles. La SGP veut que les 68 futures places du Grand Paris Express  anticipent les usages futurs, notamment la révolution des mobilités électriques et numériques mais aussi l’émergence des véhicules autonomes.

    Mais ce n’est pas tout, le STIF a initié de son côté, une démarche « mobilité de demain » pour inventer les gares de demain plus serviciels et confortables, intermodale avec bus, navette autonome, co-voiturage, vélo, parcs relais… qui a donné lieu à un document de 58 pages « les nouvelles gares d’Ile de France : Multimodalités et services de demain » où sont  présentés quatre  types de gares : la gare en coeur d’agglomération où il faut adapter la ville aux nouvelles mobilités. La gare en petite couronne où elle doit répondre à la demande de services commerciaux et de mobilités. La gare en grande couronne qui doit être une vitrine de l’offre multimodale. La gare «en bout de ligne» avec des espaces modulables  

    Parallèlement aux travaux de l’Atelier des places du Grand Paris et des comités de pôles, le STIF et la SGP ont  décidé de lancer un appel à projets innovants « pour de nouvelles mobilités actives, électriques et numériques » chaque année d’ici 2030 qui donnera lieu  à 5 ou 6 expérimentations par an.

  • VANVES ADHERE A UN COMITE DE COORDINATION CONTRE LES NUISANCES DU CHANTIER DU GRAND PARIS EXPRESS

    Vanves a adhéré comme toutes les communes concernées par un chantier du Grand Paris Express dans les Hauts de Seine à un comité de coordination routière créé par le Conseil Départemental des Hauts de Seine (CD 92), à la suite d’une convention qu’il a signé avec la Société du Grand paris (SGP) pour définir les mesures visant à réduire les perturbations à la circulation routière induites par ses chantiers, mais aussi d’autres chantiers qui pourraient être programmés à proximité, concernant l’aménagement urbain ou des constructions immobilières, commece sera lecas dans le triangle d’or de Vanves (rue Clos Montholon/avenues de la Paix et du Général de Gaulle) où sont prévus d’ici 2021, 600 logements. Les habitants du quartier du Clos Montholon et surtout les riverains des avenues de la Paix (sur la photo)  et du Général de Gaulle s’en aperçoivent matin et soir depuis maintenant un an, c’est à dire le lancement du chantier de la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart le 4 Juin 2016 et la neutralisation de la rue du Clos Montholon .

    A cette occasion, il  a développé deux outils, l’un pour recenser les chantiers induisant des gênes significatives à la circulation, à vocation collaborative, l’autre de modélisation des déplacements dans lequel il analysera l’effet cumul des chantiers et leurs restrictions de la circulation. La SGP devrait financer la mise en œuvre d’un réseau de capteurs permettant de mieux comprendre l’évolution des trafics pendant les chantiers. Marie Françoise Goloubtzoff qui est la représentante de la ville de Vanves à ce comité de coordination devra l’informer des projets d’aménagement urbains, immobiliers ou de voirie que la ville envisage de mener jusqu’à 5 ans afin d’enrichir et d’actualiser la base de données de ce comité. Un défaut d’information sur les travaux engagés pourra provoquer un refus systématique de travaux  par le comité de coordination qui  ne prendra en considération que les travaux renseignés dans sa base de données, afin d’autorisre la commune à mettre en place déviations ponctuelles et localisées etc….      

  • A COTE DE VANVES, ISSY TESTE UNE NAVETTE AUTONOME DANS L’ILE ST GERMAIN

    Dans le cadre du « Grand Paris de la Mobilité », initiative lancée par la Société du Grand Paris (SGP) et le STIF pour fluidifier les conditions de circulation et de stationnement aux abords des quartiers en chantiers des nouvelles gares du GPE (Grand Paris Express), Issy les Moulineaux teste plusieurs solutions de parkings connectés,  de big data pour GPS, de signalétique innovante pour piétons,  et surtout de   navette autonome… Elle s’est associée avec  les entreprises Colas, Cisco, Indigo et  et surtout Transdev pour mettre en place cette expérimentation.  

    Les vanvéens ont jusqu’au 7 Avril pour aller circuler dans une navette autonome dans le parc de l'ile Saint-Germain. Elle roule  dans un milieu totalement ouvert au trafic piéton et dans un environnement naturel hors voirie urbaine, grâce à un partenariat avec le Conseil Départemental des Hauts de Seine  92 qui participe ainsi aux tests de plusieurs solutions dans le cadre du Grand Paris de la mobilité (Systéme anti blocage de Carrefours avec Citylog,  ou chasseurs de bouchons avec Egis)  et a été désigné pilote des études d’intermodalité autour de 8 Gares du GPE . La réglementation a imposé un accueil à bord par des accompagnateurs dans cette navette toute rouge qui circule sur un parcours de 800 m entre le parking J.Monnet accesible par le pont de Billancourt  et le restaurant dans l’ile au niveau du pont métallique donnant accès à la station T2 Jean Lartigues. « Cette expérimentation sera l’occasion de tester le comportement de la navette en cohabitation avec d’autres flux, notamment piétons et vélos. L’environnement du parc présente également plusieurs éléments d’incertitudes tels que arbres et feuillages mouvants, chemins pavés et irréguliers pouvant risquer de perturber le fonctionnement de la  navette et nécessitant des ajustements particuliers » explique t-on à Transdev. « Les enseignements tirés de cette expérimentation contribueront à lever les contraintes techniques identifiées et à mieux appréhender les moteurs et les freins à l’usage ainsi qu’à faire évoluer la réglementation ».